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sf_ostervald_rev1
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Job:1:1 @ Il y avait dans le pays d'Uts, un homme dont le nom était Job; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal.
sf_ostervald_rev1@Job:1:2 @ Et il lui naquit sept fils et trois filles;
sf_ostervald_rev1@Job:1:3 @ Et il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses, et un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était le plus grand des enfants de l'Orient.
sf_ostervald_rev1@Job:1:4 @ Et ses fils allaient les uns chez les autres et se donnaient un repas chacun à leur jour, et ils envoyaient convier leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux;
sf_ostervald_rev1@Job:1:5 @ Et quand le cercle des jours de festin était achevé, Job envoyait chercher ses fils pour les purifier, et se levant de bon matin, il offrait un holocauste pour chacun d'eux; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché, et ont-ils renié Dieu dans leurs cœurs. Ainsi faisait Job toujours.
sf_ostervald_rev1@Job:1:6 @ Or, il arriva un jour que les fils de Dieu étant venus se présenter devant l'Éternel, Satan vint aussi au milieu d'eux;
sf_ostervald_rev1@Job:1:7 @ Et l'Éternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Éternel, et dit: De courir çà et là sur la terre et de m'y promener.
sf_ostervald_rev1@Job:1:8 @ Et l'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.
sf_ostervald_rev1@Job:1:9 @ Et Satan répondit à l'Éternel, et dit: Est-ce pour rien que Job craint Dieu?
sf_ostervald_rev1@Job:1:10 @ N'as-tu pas fait comme une haie de tous côtés autour de lui, autour de sa maison, autour de tout ce qui lui appartient? Tu as béni l'œuvre de ses mains, et ses troupeaux se répandent sur la terre.
sf_ostervald_rev1@Job:1:11 @ Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient; et tu verras s'il ne te renie pas en face!
sf_ostervald_rev1@Job:1:12 @ Et l'Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient est dans ta main; seulement ne porte pas la main sur lui. Et Satan sortit de devant la face de l'Éternel.
sf_ostervald_rev1@Job:1:13 @ Il arriva donc qu'un jour, comme ses fils et ses filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, un messager vint vers Job,
sf_ostervald_rev1@Job:1:14 @ Et lui dit: Les bœufs labouraient, et les ânesses paissaient à côté d'eux;
sf_ostervald_rev1@Job:1:15 @ Et ceux de Shéba se sont jetés dessus, et les ont pris, et ont passé les serviteurs au fil de l'épée; et je me suis échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
sf_ostervald_rev1@Job:1:16 @ Cet homme parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, et il a brûlé les brebis et les serviteurs, et les a consumés; et je me suis échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
sf_ostervald_rev1@Job:1:17 @ Cet homme parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Des Caldéens ont fait trois bandes, et ont fondu sur les chameaux et les ont pris; et ils ont passé les serviteurs au fil de l'épée; et je me suis échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
sf_ostervald_rev1@Job:1:18 @ Cet homme parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné;
sf_ostervald_rev1@Job:1:19 @ Et voici, un grand vent est venu de l'autre côté du désert, et a donné contre les quatre coins de la maison, et elle est tombée sur les jeunes gens, et ils sont morts; et je me suis échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
sf_ostervald_rev1@Job:1:20 @ Alors Job se leva, et il déchira son manteau, et il rasa sa tête; et il se jeta par terre, et il se prosterna,
sf_ostervald_rev1@Job:1:21 @ Et il dit: Nu je suis sorti du ventre de ma mère, et nu j'y retournerai; l'Éternel a donné, l'Éternel a ôté, que le nom de l'Éternel soit béni!
sf_ostervald_rev1@Job:1:22 @ En tout cela, Job ne pécha point, et n'attribua rien de mauvais à Dieu.
sf_ostervald_rev1@Job:2:1 @ Or, il arriva un jour que les fils de Dieu étant venus se présenter devant l'Éternel, Satan vint aussi au milieu d'eux, se présenter devant l'Éternel,
sf_ostervald_rev1@Job:2:2 @ Et l'Éternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Éternel, et dit: De courir çà et là sur la terre et de m'y promener.
sf_ostervald_rev1@Job:2:3 @ Et l'Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il tient encore ferme dans son intégrité, et tu m'as excité à le ruiner sans motif.
sf_ostervald_rev1@Job:2:4 @ Et Satan répondit à l'Éternel et dit: Peau pour peau! Tout ce que l'homme possède, il le donne pour sa vie.
sf_ostervald_rev1@Job:2:5 @ Mais étends ta main, et touche à ses os et à sa chair; et tu verras s'il ne te renie pas en face!
sf_ostervald_rev1@Job:2:6 @ Et l'Éternel dit à Satan: Voici, il est en ta main; seulement respecte sa vie.
sf_ostervald_rev1@Job:2:7 @ Et Satan sortit de devant la face de l'Éternel; et il frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête.
sf_ostervald_rev1@Job:2:8 @ Et Job prit un tesson pour se gratter, et il était assis dans la cendre.
sf_ostervald_rev1@Job:2:9 @ Et sa femme lui dit: Tu tiens ferme encore dans ton intégrité! Renie Dieu, et meurs!
sf_ostervald_rev1@Job:2:10 @ Et il lui dit: Tu parles comme une femme insensée! Nous recevons le bien de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal! En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres.
sf_ostervald_rev1@Job:2:11 @ Et trois amis de Job, Éliphaz, de Théman, Bildad, de Shuach, Tsophar, de Naama, ayant appris tous les maux qui lui étaient arrivés, partirent chacun de leur pays, et convinrent ensemble d'un jour pour venir lui faire leurs condoléances et le consoler.
sf_ostervald_rev1@Job:2:12 @ Et, ayant de loin levé les yeux, ils ne le reconnurent pas; alors ils élevèrent la voix et ils pleurèrent; et ils déchirèrent leur manteau, et ils jetèrent de la poussière vers le ciel, au-dessus de leur tête.
sf_ostervald_rev1@Job:2:13 @ Puis ils restèrent assis à terre avec lui, sept jours et sept nuits, et aucun d'eux ne lui dit une parole, car ils voyaient que sa douleur était fort grande.
sf_ostervald_rev1@Job:3:1 @ Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
sf_ostervald_rev1@Job:3:2 @ Et, prenant la parole, Job dit:
sf_ostervald_rev1@Job:3:3 @ Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui a dit: Un homme est conçu!
sf_ostervald_rev1@Job:3:4 @ Que ce jour soit ténèbres, que Dieu ne s'en enquière pas d'en haut, qu'aucune lumière ne brille sur lui!
sf_ostervald_rev1@Job:3:5 @ Que les ténèbres et l'ombre de la mort le reprennent, qu'une sombre nuée demeure sur lui, qu'une éclipse le remplisse d'horreur!
sf_ostervald_rev1@Job:3:6 @ Que l'obscurité s'empare de cette nuit, qu'elle ne se réjouisse pas au milieu des jours de l'année, qu'elle n'entre pas dans le compte des mois!
sf_ostervald_rev1@Job:3:7 @ Voici, que cette nuit soit stérile, et qu'aucun cri de joie n'y survienne!
sf_ostervald_rev1@Job:3:8 @ Qu'ils la maudissent ceux qui maudissent les jours, ceux qui sont habiles à faire lever Léviathan!
sf_ostervald_rev1@Job:3:9 @ Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies, qu'elle attende la lumière et qu'il n'y en ait point, et qu'elle ne voie pas les paupières de l'aurore!
sf_ostervald_rev1@Job:3:10 @ Parce qu'elle n'a pas fermé le sein qui me porta, et n'a point caché la douleur à mes yeux!
sf_ostervald_rev1@Job:3:11 @ Que ne suis-je mort dès le sein de ma mère? Au sortir de ses flancs, que n'ai-je expiré?
sf_ostervald_rev1@Job:3:12 @ Pourquoi des genoux se sont-ils présentés à moi, et pourquoi des mamelles pour être sucées?
sf_ostervald_rev1@Job:3:13 @ Car, maintenant, je serais couché et tranquille, je dormirais, je serais en repos,
sf_ostervald_rev1@Job:3:14 @ Avec les rois et les arbitres de la terre, qui se bâtissent des mausolées,
sf_ostervald_rev1@Job:3:15 @ Avec les princes qui ont de l'or, qui remplissent d'argent leurs maisons.
sf_ostervald_rev1@Job:3:16 @ Ou bien, comme l'avorton caché, je n'existerais pas; comme les petits enfants qui n'ont pas vu la lumière.
sf_ostervald_rev1@Job:3:17 @ Là, les méchants ne tourmentent plus personne, et là se reposent les hommes fatigués;
sf_ostervald_rev1@Job:3:18 @ Avec eux, les captifs sont tranquilles: ils n'entendent plus la voix de l'exacteur.
sf_ostervald_rev1@Job:3:19 @ Là, le petit et le grand sont ensemble, et l'esclave est délivré de son maître.
sf_ostervald_rev1@Job:3:20 @ Pourquoi donne-t-on la lumière au malheureux, et la vie à ceux dont l'âme est pleine d'amertume?
sf_ostervald_rev1@Job:3:21 @ Qui attendent la mort, et elle ne vient point, qui la recherchent plus qu'un trésor,
sf_ostervald_rev1@Job:3:22 @ Qui seraient contents jusqu'à l'allégresse et ravis de joie, s'ils trouvaient le tombeau?
sf_ostervald_rev1@Job:3:23 @ A l'homme qui ne connaît pas sa voie et que Dieu cerne de tous côtés?
sf_ostervald_rev1@Job:3:24 @ Car je soupire au lieu de manger, et mes cris se répandent comme l'eau.
sf_ostervald_rev1@Job:3:25 @ Ce que je crains m'arrive, et ce que j'appréhende vient sur moi.
sf_ostervald_rev1@Job:3:26 @ Je n'ai ni paix, ni tranquillité, ni repos! Le tourment est venu!
sf_ostervald_rev1@Job:4:1 @ Alors Éliphaz, de Théman, prit la parole, et dit:
sf_ostervald_rev1@Job:4:2 @ Si l'on tente de te parler, te fâcheras-tu? Mais qui pourrait retenir ses paroles?
sf_ostervald_rev1@Job:4:3 @ Voici, tu as souvent instruit les autres, et tu as fortifié les mains affaiblies;
sf_ostervald_rev1@Job:4:4 @ Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, et tu as raffermi les genoux qui pliaient.
sf_ostervald_rev1@Job:4:5 @ Et maintenant que le malheur t'arrive, tu te fâches; et parce qu'il t'a atteint, tu es tout éperdu!
sf_ostervald_rev1@Job:4:6 @ Ta piété ne fait-elle pas ta confiance? Ton espérance, n'est-ce pas l'intégrité de tes voies?
sf_ostervald_rev1@Job:4:7 @ Cherche dans ta mémoire; quel est l'innocent qui a péri, et où des justes ont-ils été exterminés?
sf_ostervald_rev1@Job:4:8 @ Pour moi, j'ai vu que ceux qui labourent l'iniquité et qui sèment la peine, la moissonnent.
sf_ostervald_rev1@Job:4:9 @ Ils périssent par le souffle de Dieu, et ils sont consumés par le vent de sa colère.
sf_ostervald_rev1@Job:4:10 @ Le rugissement du lion, le cri du grand lion cesse, et les dents du lionceau sont anéanties;
sf_ostervald_rev1@Job:4:11 @ Le lion périt faute de proie, et les petits de la lionne sont dispersés.
sf_ostervald_rev1@Job:4:12 @ Une parole m'est furtivement arrivée, et mon oreille en a saisi le murmure.
sf_ostervald_rev1@Job:4:13 @ Au milieu de mes pensées, pendant les visions de la nuit, quand un profond sommeil tombe sur les humains,
sf_ostervald_rev1@Job:4:14 @ Une frayeur et un tremblement me saisirent, et effrayèrent tous mes os.
sf_ostervald_rev1@Job:4:15 @ Un esprit passa devant moi, et fit hérisser le poil de ma chair.
sf_ostervald_rev1@Job:4:16 @ Il se tint là et je ne reconnus pas son visage; une figure était devant mes yeux. Il y eut un silence; et j'entendis une voix:
sf_ostervald_rev1@Job:4:17 @ "L'homme sera-t-il juste devant Dieu? L'homme sera-t-il pur devant celui qui l'a fait?
sf_ostervald_rev1@Job:4:18 @ Voici, il ne se fie pas à ses serviteurs, il trouve des défauts à ses anges.
sf_ostervald_rev1@Job:4:19 @ Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, qui ont leurs fondements dans la poussière, qu'on écrase comme des vermisseaux!
sf_ostervald_rev1@Job:4:20 @ Ils sont détruits du matin au soir; sans qu'on y prenne garde, ils périssent pour toujours.
sf_ostervald_rev1@Job:4:21 @ La corde de leur tente est coupée, ils meurent, sans avoir été sages. "
sf_ostervald_rev1@Job:5:1 @ Crie maintenant! Y aura-t-il quelqu'un qui te réponde? Et vers lequel des saints te tourneras-tu?
sf_ostervald_rev1@Job:5:2 @ La colère tue l'insensé, et le dépit fait mourir celui qui est destitué de sens;
sf_ostervald_rev1@Job:5:3 @ J'ai vu l'insensé étendant ses racines, mais soudain j'ai maudit sa demeure.
sf_ostervald_rev1@Job:5:4 @ Ses fils sont loin de tout secours, ils sont écrasés à la porte, et personne ne les délivre;
sf_ostervald_rev1@Job:5:5 @ L'affamé dévore sa moisson; il la lui prend à travers les épines de sa haie; l'homme altéré convoite ses biens.
sf_ostervald_rev1@Job:5:6 @ Car la souffrance ne sort pas de la poussière, et la peine ne germe pas du sol,
sf_ostervald_rev1@Job:5:7 @ De sorte que l'homme soit né pour la peine, comme l'étincelle pour voler en haut.
sf_ostervald_rev1@Job:5:8 @ Mais moi, j'aurais recours à Dieu, et j'adresserais ma parole à Dieu,
sf_ostervald_rev1@Job:5:9 @ Qui fait de grandes choses qu'on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu'on ne peut compter;
sf_ostervald_rev1@Job:5:10 @ Qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs;
sf_ostervald_rev1@Job:5:11 @ Qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur;
sf_ostervald_rev1@Job:5:12 @ Qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien;
sf_ostervald_rev1@Job:5:13 @ Qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé.
sf_ostervald_rev1@Job:5:14 @ De jour, ils rencontrent les ténèbres, et, comme dans la nuit, ils tâtonnent en plein midi;
sf_ostervald_rev1@Job:5:15 @ Et il délivre le pauvre de l'épée de leur bouche, et de la main des puissants.
sf_ostervald_rev1@Job:5:16 @ Et il y a une espérance pour les malheureux, et la méchanceté a la bouche fermée.
sf_ostervald_rev1@Job:5:17 @ Voici, heureux l'homme que Dieu châtie! Ne méprise donc pas la correction du Tout-Puissant.
sf_ostervald_rev1@Job:5:18 @ Car c'est lui qui fait la plaie et la bande; il blesse et ses mains guérissent.
sf_ostervald_rev1@Job:5:19 @ Dans six détresses, il te délivrera; et dans sept, le mal ne te touchera point.
sf_ostervald_rev1@Job:5:20 @ En temps de famine, il te garantira de la mort, et en temps de guerre, du tranchant de l'épée.
sf_ostervald_rev1@Job:5:21 @ Tu seras à couvert du fléau de la langue, et tu n'auras point peur de la désolation, quand elle arrivera.
sf_ostervald_rev1@Job:5:22 @ Tu riras de la dévastation et de la famine, et tu n'auras pas peur des bêtes de la terre;
sf_ostervald_rev1@Job:5:23 @ Car tu auras un pacte avec les pierres des champs, et les bêtes des champs seront en paix avec toi.
sf_ostervald_rev1@Job:5:24 @ Et tu verras la prospérité dans ta tente: tu visiteras tes pâturages,
sf_ostervald_rev1@Job:5:25 @ Et rien ne t'y manquera; et tu verras ta postérité croissante, et tes descendants pareils à l'herbe de la terre.
sf_ostervald_rev1@Job:5:26 @ Tu entreras mûr dans le tombeau, comme une gerbe qu'on emporte en son temps.
sf_ostervald_rev1@Job:5:27 @ Voilà, nous avons examiné la chose; elle est ainsi, écoute cela, et fais-en ton profit.
sf_ostervald_rev1@Job:6:1 @ Et Job prit la parole, et dit:
sf_ostervald_rev1@Job:6:2 @ Oh! si l'on pesait ma douleur, et si l'on mettait en même temps mes calamités dans la balance!
sf_ostervald_rev1@Job:6:3 @ Elles seraient plus pesantes que le sable des mers! Voilà pourquoi mes paroles sont outrées.
sf_ostervald_rev1@Job:6:4 @ Car les flèches du Tout-Puissant sont sur moi: mon âme en boit le venin. Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
sf_ostervald_rev1@Job:6:5 @ L'onagre brait-il auprès de l'herbe? Et le bœuf mugit-il auprès de son fourrage?
sf_ostervald_rev1@Job:6:6 @ Mange-t-on sans sel ce qui est fade? Trouve-t-on du goût dans un blanc d'œuf?
sf_ostervald_rev1@Job:6:7 @ Ce que mon âme refusait de toucher, est comme devenu ma dégoûtante nourriture.
sf_ostervald_rev1@Job:6:8 @ Oh! puisse mon vœu s'accomplir et Dieu me donner ce que j'attends!
sf_ostervald_rev1@Job:6:9 @ Qu'il plaise à Dieu de me réduire en poussière, qu'il laisse aller sa main pour m'achever!
sf_ostervald_rev1@Job:6:10 @ Et j'aurai une consolation, et j'aurai des transports de joie au milieu des tourments qu'il ne m'épargne pas: c'est que je n'ai pas renié les paroles du Saint.
sf_ostervald_rev1@Job:6:11 @ Quelle est ma force pour que j'espère, et quelle est ma fin pour que je prenne patience?
sf_ostervald_rev1@Job:6:12 @ Ma force est-elle la force des pierres? Ma chair est-elle d'airain?
sf_ostervald_rev1@Job:6:13 @ Ne suis-je pas sans secours, et toute ressource ne m'est-elle pas ôtée?
sf_ostervald_rev1@Job:6:14 @ Le malheureux a droit à la pitié de son ami, eût-il abandonné la crainte du Tout-Puissant.
sf_ostervald_rev1@Job:6:15 @ Mes amis m'ont trompé comme un torrent, comme le lit des torrents qui passent;
sf_ostervald_rev1@Job:6:16 @ Ils sont troublés par les glaçons, la neige s'y engloutit;
sf_ostervald_rev1@Job:6:17 @ Mais, au temps de la sécheresse, ils tarissent, et, dans les chaleurs, ils disparaissent de leur place.
sf_ostervald_rev1@Job:6:18 @ Les caravanes se détournent de leur route; elles montent dans le désert et se perdent.
sf_ostervald_rev1@Job:6:19 @ Les caravanes de Théma y comptaient; les voyageurs de Shéba s'y attendaient.
sf_ostervald_rev1@Job:6:20 @ Ils sont honteux d'avoir eu cette confiance: ils arrivent sur les lieux, et restent confondus.
sf_ostervald_rev1@Job:6:21 @ C'est ainsi que vous me manquez à présent; vous voyez une chose terrible, et vous en avez horreur!
sf_ostervald_rev1@Job:6:22 @ Mais vous ai-je dit: "Donnez-moi quelque chose, et, de vos biens, faites des présents en ma faveur;
sf_ostervald_rev1@Job:6:23 @ Délivrez-moi de la main de l'ennemi, et rachetez-moi de la main des violents? "
sf_ostervald_rev1@Job:6:24 @ Instruisez-moi, et je me tairai. Faites-moi comprendre en quoi j'ai erré.
sf_ostervald_rev1@Job:6:25 @ Oh! que les paroles droites ont de force! Mais que veut censurer votre censure?
sf_ostervald_rev1@Job:6:26 @ Sont-ce des mots que vous voulez censurer? Mais il faut laisser au vent les paroles d'un homme au désespoir.
sf_ostervald_rev1@Job:6:27 @ Vraiment, vous joueriez au sort un orphelin, et vous vendriez votre ami!
sf_ostervald_rev1@Job:6:28 @ Mais, à présent, veuillez jeter les yeux sur moi, et voyez si je vous mens en face!
sf_ostervald_rev1@Job:6:29 @ Revenez donc, et soyez sans injustice! Revenez, et que mon bon droit paraisse!
sf_ostervald_rev1@Job:6:30 @ Y a-t-il de l'injustice dans ma langue? Et mon palais ne sait-il pas discerner le mal?
sf_ostervald_rev1@Job:7:1 @ L'homme n'a-t-il pas sur la terre un service de soldat, et ses jours ne sont-ils pas comme ceux d'un mercenaire?
sf_ostervald_rev1@Job:7:2 @ Comme un esclave, il soupire après l'ombre, et, comme un mercenaire, il attend son salaire.
sf_ostervald_rev1@Job:7:3 @ Ainsi j'ai reçu en partage des mois de déception, et l'on m'a assigné des nuits de fatigue.
sf_ostervald_rev1@Job:7:4 @ Si je suis couché, je dis: Quand me lèverai-je? Quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'inquiétudes jusqu'au point du jour.
sf_ostervald_rev1@Job:7:5 @ Ma chair est couverte de vermine et d'écailles terreuses; ma peau se crevasse et coule.
sf_ostervald_rev1@Job:7:6 @ Mes jours ont passé plus légers que la navette du tisserand, et ils se consument sans espoir.
sf_ostervald_rev1@Job:7:7 @ Considère que ma vie est un souffle, et que mon œil ne reverra plus le bonheur.
sf_ostervald_rev1@Job:7:8 @ L'œil qui me voit, ne m'apercevra plus; tes yeux me chercheront, et je ne serai plus.
sf_ostervald_rev1@Job:7:9 @ La nuée se dissipe et s'en va, ainsi celui qui descend aux enfers n'en remontera pas.
sf_ostervald_rev1@Job:7:10 @ Il ne reviendra plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.
sf_ostervald_rev1@Job:7:11 @ C'est pourquoi, je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans la détresse de mon esprit, je me plaindrai dans l'amertume de mon âme.
sf_ostervald_rev1@Job:7:12 @ Suis-je une mer? Suis-je un monstre marin, pour que tu poses autour de moi une garde?
sf_ostervald_rev1@Job:7:13 @ Quand je dis: Mon lit me consolera; ma couche me soulagera de ma peine;
sf_ostervald_rev1@Job:7:14 @ Alors, tu me terrifies par des songes, et tu m'épouvantes par des visions.
sf_ostervald_rev1@Job:7:15 @ Ainsi j'aime mieux étouffer, j'aime mieux mourir que conserver mes os.
sf_ostervald_rev1@Job:7:16 @ Je suis ennuyé de la vie. Je ne vivrai pas toujours. Retire-toi de moi, car mes jours sont un souffle.
sf_ostervald_rev1@Job:7:17 @ Qu'est-ce que l'homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui?
sf_ostervald_rev1@Job:7:18 @ Pour que tu l'inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant?
sf_ostervald_rev1@Job:7:19 @ Quand finiras-tu de me regarder? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j'avale ma salive?
sf_ostervald_rev1@Job:7:20 @ Si j'ai péché, que t'ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes! Pourquoi m'as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même?
sf_ostervald_rev1@Job:7:21 @ Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas disparaître mon iniquité? Car je vais maintenant me coucher dans la poussière; tu me chercheras, et je ne serai plus.
sf_ostervald_rev1@Job:8:1 @ Alors Bildad, de Shuach, prit la parole, et dit:
sf_ostervald_rev1@Job:8:2 @ Jusques à quand parleras-tu ainsi, et les paroles de ta bouche ressembleront-elles à un vent impétueux?
sf_ostervald_rev1@Job:8:3 @ Dieu ferait-il fléchir le droit, le Tout-Puissant ferait-il fléchir la justice?
sf_ostervald_rev1@Job:8:4 @ Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés à leur crime.
sf_ostervald_rev1@Job:8:5 @ Mais toi, si tu cherches Dieu, et si tu demandes grâce au Tout-Puissant,
sf_ostervald_rev1@Job:8:6 @ Si tu es pur et droit, il veillera certainement sur toi; il restaurera la demeure de ta justice;
sf_ostervald_rev1@Job:8:7 @ Tes commencements auront été peu de chose, et ta fin sera très grande.
sf_ostervald_rev1@Job:8:8 @ Interroge, en effet, les générations précédentes, et fais attention aux recherches de leurs pères;
sf_ostervald_rev1@Job:8:9 @ Car nous sommes d'hier et nous ne savons rien; car nos jours sur la terre sont comme une ombre;
sf_ostervald_rev1@Job:8:10 @ Mais eux, ne t'enseigneront-ils pas, ne te parleront-ils pas, ne tireront-ils pas de leur cœur ces discours:
sf_ostervald_rev1@Job:8:11 @ Le roseau croît-il hors des marais, et le jonc pousse-t-il sans eau?
sf_ostervald_rev1@Job:8:12 @ Il est encore en sa verdure, on ne le coupe pas, et avant toutes les herbes, il est desséché.
sf_ostervald_rev1@Job:8:13 @ Telle est la destinée de tous ceux qui oublient Dieu: l'espérance de l'impie périra.
sf_ostervald_rev1@Job:8:14 @ Sa confiance sera trompée, et sa sécurité deviendra une toile d'araignée;
sf_ostervald_rev1@Job:8:15 @ Il s'appuiera sur sa maison, et elle ne tiendra pas; il s'y cramponnera, et elle ne restera pas debout.
sf_ostervald_rev1@Job:8:16 @ Il est plein de vigueur, exposé au soleil, et ses jets poussent par-dessus son jardin;
sf_ostervald_rev1@Job:8:17 @ Mais ses racines s'entrelacent sur des monceaux de pierres, il rencontre un sol de rochers,
sf_ostervald_rev1@Job:8:18 @ Et si on l'enlève de sa place, celle-ci le renie et lui dit: Je ne t'ai point connu!
sf_ostervald_rev1@Job:8:19 @ Telle est la joie qu'il a de sa conduite, et d'autres après lui s'élèveront de la poussière.
sf_ostervald_rev1@Job:8:20 @ C'est ainsi que Dieu ne rejette pas l'homme intègre, mais il ne donne pas la main aux méchants.
sf_ostervald_rev1@Job:8:21 @ Il remplira encore ta bouche de joie, et tes lèvres de chants d'allégresse.
sf_ostervald_rev1@Job:8:22 @ Tes ennemis seront couverts de honte, et la tente des méchants ne sera plus!
sf_ostervald_rev1@Job:9:1 @ Et Job prit la parole, et dit:
sf_ostervald_rev1@Job:9:2 @ Certainement, je sais qu'il en est ainsi; et comment l'homme serait-il juste devant Dieu?
sf_ostervald_rev1@Job:9:3 @ S'il veut plaider avec lui, il ne lui répondra pas une fois sur mille.
sf_ostervald_rev1@Job:9:4 @ Il est habile en son intelligence, et puissant en sa force: qui lui a résisté et s'en est bien trouvé?
sf_ostervald_rev1@Job:9:5 @ Il transporte les montagnes, et elles ne le savent pas; il les bouleverse en sa fureur;
sf_ostervald_rev1@Job:9:6 @ Il fait trembler la terre sur sa base, et ses colonnes sont ébranlées.
sf_ostervald_rev1@Job:9:7 @ Il parle au soleil, et le soleil ne se lève pas; et il met un sceau sur les étoiles.
sf_ostervald_rev1@Job:9:8 @ Seul, il étend les cieux, et il marche sur les hauteurs de la mer.
sf_ostervald_rev1@Job:9:9 @ Il a créé la grande Ourse, l'Orion, et la Pléiade, et les régions cachées du midi.
sf_ostervald_rev1@Job:9:10 @ Il fait de grandes choses qu'on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu'on ne peut compter.
sf_ostervald_rev1@Job:9:11 @ Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas; il passe encore, et je ne l'aperçois pas.
sf_ostervald_rev1@Job:9:12 @ S'il ravit, qui le lui fera rendre? Qui lui dira: Que fais-tu?
sf_ostervald_rev1@Job:9:13 @ Dieu ne revient pas sur sa colère; sous lui sont abattus les plus puissants rebelles.
sf_ostervald_rev1@Job:9:14 @ Combien moins lui pourrais-je répondre, moi, et choisir mes paroles pour lui parler!
sf_ostervald_rev1@Job:9:15 @ Quand j'aurais raison, je ne lui répondrais pas; je demanderais grâce à mon juge!
sf_ostervald_rev1@Job:9:16 @ Si je le citais, et qu'il me répondît, je ne croirais pas qu'il voulût écouter ma voix,
sf_ostervald_rev1@Job:9:17 @ Lui qui fond sur moi dans une tempête, et qui multiplie mes plaies sans motif.
sf_ostervald_rev1@Job:9:18 @ Il ne me permet point de reprendre haleine; il me rassasie d'amertume.
sf_ostervald_rev1@Job:9:19 @ S'il est question de force, il dit: "Me voilà! " S'il est question de droit: "Qui m'assigne? "
sf_ostervald_rev1@Job:9:20 @ Quand même je serais juste, ma bouche me condamnerait; je serais innocent, qu'elle me déclarerait coupable.
sf_ostervald_rev1@Job:9:21 @ Je suis innocent. Je ne me soucie pas de vivre, je ne fais aucun cas de ma vie.
sf_ostervald_rev1@Job:9:22 @ Tout se vaut! C'est pourquoi j'ai dit: Il détruit l'innocent comme l'impie.
sf_ostervald_rev1@Job:9:23 @ Quand un fléau soudain répand la mort, il se rit des épreuves des innocents.
sf_ostervald_rev1@Job:9:24 @ La terre est livrée aux mains des méchants; il couvre les yeux de ceux qui la jugent. Si ce n'est lui, qui est-ce donc
sf_ostervald_rev1@Job:9:25 @ Mes jours ont été plus légers qu'un courrier; ils se sont enfuis, sans voir le bonheur;
sf_ostervald_rev1@Job:9:26 @ Ils ont glissé comme des barques de roseaux, comme l'aigle qui fond sur sa proie.
sf_ostervald_rev1@Job:9:27 @ Si je dis: Je veux oublier ma plainte, quitter mon air triste, et reprendre ma sérénité,
sf_ostervald_rev1@Job:9:28 @ Je suis effrayé de toutes mes douleurs: je sais que tu ne me jugeras pas innocent.
sf_ostervald_rev1@Job:9:29 @ Moi, je suis condamné, pourquoi me fatiguer en vain?
sf_ostervald_rev1@Job:9:30 @ Quand je me laverais dans la neige, quand je purifierais mes mains dans la potasse,
sf_ostervald_rev1@Job:9:31 @ Tu me plongerais dans le fossé, et mes vêtements m'auraient en horreur.
sf_ostervald_rev1@Job:9:32 @ Car il n'est pas un homme comme moi pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice.
sf_ostervald_rev1@Job:9:33 @ Il n'y a pas d'arbitre entre nous, qui pose sa main sur nous deux.
sf_ostervald_rev1@Job:9:34 @ Qu'il ôte sa verge de dessus moi, et que ses terreurs ne me troublent plus!
sf_ostervald_rev1@Job:9:35 @ Alors je lui parlerai sans crainte; car, dans l'état où je me trouve, je ne suis plus à moi.
sf_ostervald_rev1@Job:10:1 @ Mon âme a pris en dégoût la vie; je laisserai aller ma plainte, je parlerai dans l'amertume de mon âme.
sf_ostervald_rev1@Job:10:2 @ Je dirai à Dieu: Ne me condamne point; fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie.
sf_ostervald_rev1@Job:10:3 @ Peux-tu te plaire à accabler, à repousser l'œuvre de tes mains, et à éclairer les desseins des méchants?
sf_ostervald_rev1@Job:10:4 @ As-tu des yeux de chair? Vois-tu comme voient les mortels?
sf_ostervald_rev1@Job:10:5 @ Tes jours sont-ils comme les jours des mortels? Tes années sont-elles comme les jours des humains?
sf_ostervald_rev1@Job:10:6 @ Pour que tu fasses la recherche de mon iniquité et l'enquête de mon péché,
sf_ostervald_rev1@Job:10:7 @ Quoique tu saches que je ne suis pas coupable, et que nul ne peut me délivrer de ta main.
sf_ostervald_rev1@Job:10:8 @ Tes mains m'ont formé et m'ont fait tout entier. Et tu me détruirais!
sf_ostervald_rev1@Job:10:9 @ Souviens-toi donc que tu m'as formé comme de l'argile, et tu me ferais rentrer dans la poussière!
sf_ostervald_rev1@Job:10:10 @ Ne m'as-tu pas coulé comme du lait, et caillé comme un fromage?
sf_ostervald_rev1@Job:10:11 @ Tu m'as revêtu de peau et de chair, et tu m'as composé d'os et de nerfs.
sf_ostervald_rev1@Job:10:12 @ Tu m'as comblé de vie et de grâces, et ta providence a gardé mon souffle.
sf_ostervald_rev1@Job:10:13 @ Et voici ce que tu me réservais en ton cœur! Et voici, je le vois, ce qui était dans ta pensée:
sf_ostervald_rev1@Job:10:14 @ Si je péchais, tu le remarquerais, et tu ne m'absoudrais pas de ma faute;
sf_ostervald_rev1@Job:10:15 @ Si j'étais méchant, malheur à moi! Si j'étais juste, je n'en lèverais pas la tête plus haut, je serais rassasié d'ignominie et spectateur de ma propre misère.
sf_ostervald_rev1@Job:10:16 @ Si je redressais la tête, tu me donnerais la chasse comme à un lion, et tu multiplierais tes exploits contre moi;
sf_ostervald_rev1@Job:10:17 @ Tu produirais de nouveaux témoins contre moi, tu redoublerais de colère à mon égard, tes bataillons se renouvelleraient contre moi.
sf_ostervald_rev1@Job:10:18 @ Mais pourquoi m'as-tu fait sortir du sein de ma mère? J'eusse expiré, et aucun œil ne m'aurait vu!
sf_ostervald_rev1@Job:10:19 @ Je serais comme n'ayant pas été; j'aurais été porté du sein maternel au tombeau!
sf_ostervald_rev1@Job:10:20 @ Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Qu'il me laisse! Qu'il éloigne sa main de moi, et que je respire un peu!
sf_ostervald_rev1@Job:10:21 @ Avant que j'aille, pour n'en plus revenir, dans la terre des ténèbres et de l'ombre de la mort;
sf_ostervald_rev1@Job:10:22 @ Terre obscure comme la nuit, où règnent l'ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit!
sf_ostervald_rev1@Job:11:1 @ Alors Tsophar, de Naama, prit la parole, et dit:
sf_ostervald_rev1@Job:11:2 @ Ne répondra-t-on point à tant de discours, et suffira-t-il d'être un grand parleur pour être justifié?
sf_ostervald_rev1@Job:11:3 @ Tes vains propos feront-ils taire les gens? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde?
sf_ostervald_rev1@Job:11:4 @ Tu as dit: Ma doctrine est pure, je suis sans tache devant tes yeux.
sf_ostervald_rev1@Job:11:5 @ Mais je voudrais que Dieu parlât, et qu'il ouvrît sa bouche pour te répondre;
sf_ostervald_rev1@Job:11:6 @ Qu'il te montrât les secrets de sa sagesse, de son immense sagesse; et tu reconnaîtrais que Dieu oublie une partie de ton iniquité.
sf_ostervald_rev1@Job:11:7 @ Trouveras-tu le fond de Dieu? Trouveras-tu la limite du Tout-Puissant?
sf_ostervald_rev1@Job:11:8 @ Ce sont les hauteurs des cieux: qu'y feras-tu? C'est plus profond que les enfers: qu'y connaîtras-tu?
sf_ostervald_rev1@Job:11:9 @ Son étendue est plus longue que la terre, et plus large que la mer.
sf_ostervald_rev1@Job:11:10 @ S'il saisit, s'il emprisonne, s'il assemble le tribunal, qui l'en empêchera?
sf_ostervald_rev1@Job:11:11 @ Car il connaît, lui, les hommes de rien; il voit l'iniquité, sans qu'elle s'en doute;
sf_ostervald_rev1@Job:11:12 @ Mais l'homme vide de sens de-viendra intelligent, quand l'ânon sauvage naîtra comme un homme!
sf_ostervald_rev1@Job:11:13 @ Si tu disposes bien ton cœur, et si tu étends tes mains vers Dieu,
sf_ostervald_rev1@Job:11:14 @ (Si l'iniquité est en tes mains, éloigne-la, et que le crime n'habite point dans tes tentes! )
sf_ostervald_rev1@Job:11:15 @ Alors certainement tu lèveras ton front sans tache; tu seras raffermi et tu ne craindras rien;