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Job:1:1 @ Il y avait au pays de Huts un homme appelé Job; et cet homme était intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.
sf_fremartin@Job:1:2 @ Il eut sept fils et trois filles.
sf_fremartin@Job:1:3 @ Et son bétail était de sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, et cinq cents ânesses, avec un grand nombre de serviteurs; tellement que cet homme était le plus puissant de tous les Orientaux.
sf_fremartin@Job:1:4 @ Or ses fils allaient et faisaient des festins les uns chez les autres chacun à son jour, et ils envoyaient convier leurs trois soeurs pour manger et boire avec eux.
sf_fremartin@Job:1:5 @ Puis quand le tour des jours de leurs festins était achevé, Job envoyait vers eux, et les sanctifiait, et se levant de bon matin, il offrait des holocaustes selon le nombre de ses enfants; car Job disait: Peut-être que mes enfants auront péché, et qu'ils auront blasphémé contre Dieu dans leurs coeurs. Et Job en usait toujours ainsi.
sf_fremartin@Job:1:6 @ Or il arriva un jour que les enfants de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et que Satan aussi entra parmi eux.
sf_fremartin@Job:1:7 @ L'Eternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Eternel, en disant: Je viens de courir çà et là par la terre, et de m'y promener.
sf_fremartin@Job:1:8 @ Et l'Eternel lui dit: N'as-tu point considéré mon serviteur Job, qui n'a point d'égal sur la terre; homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal?
sf_fremartin@Job:1:9 @ Et Satan répondit à l'Eternel, en disant: Est-ce en vain que Job craint Dieu?
sf_fremartin@Job:1:10 @ N'as-tu pas mis un rempart tout autour de lui, et de sa maison, et de tout ce qui lui appartient? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et son bétail a fort multiplié sur la terre.
sf_fremartin@Job:1:11 @ Mais étends maintenant ta main, et touche tout ce qui lui appartient; et tu verras s'il ne te blasphème point en face.
sf_fremartin@Job:1:12 @ Et l'Eternel dit à Satan: Voilà, tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir; seulement ne mets point la main sur lui. Et Satan sortit de devant la face de l'Eternel.
sf_fremartin@Job:1:13 @ Il arriva donc un jour, comme les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient dans la maison de leur frère aîné,
sf_fremartin@Job:1:14 @ Qu'un messager vint à Job, et lui dit: Les boeufs labouraient, et les ânesses paissaient tout auprès;
sf_fremartin@Job:1:15 @ Et ceux de Séba se sont jetés dessus, et les ont pris, et ont frappé les serviteurs au tranchant de l'épée; et je suis échappé moi seul pour te le rapporter.
sf_fremartin@Job:1:16 @ Comme celui-là parlait encore, un autre arriva, et dit: Le feu de Dieu est tombé des cieux, et a embrasé les brebis, et les serviteurs, et les a consumés; et je suis échappé moi seul pour te le rapporter.
sf_fremartin@Job:1:17 @ Comme celui-là parlait encore, un autre arriva, et dit: Les Caldéens, rangés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, et les ont pris, et ont frappé les serviteurs au tranchant de l'épée; et je suis échappé moi seul pour te le rapporter.
sf_fremartin@Job:1:18 @ Comme celui-là parlait encore, un autre arriva, et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient dans la maison de leur frère aîné,
sf_fremartin@Job:1:19 @ Et voici, un grand vent s'est levé de delà le désert, et a heurté contre les quatre coins de la maison, qui est tombée sur ces jeunes gens, et ils sont morts; et je suis échappé moi seul pour te le rapporter.
sf_fremartin@Job:1:20 @ Alors Job se leva, et déchira son manteau, et rasa sa tête, et se jetant par terre, se prosterna,
sf_fremartin@Job:1:21 @ Et dit: Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et nu je retournerai là. L'Eternel l'avait donné, l'Eternel l'a ôté: le nom de l'Eternel soit béni!
sf_fremartin@Job:1:22 @ En tout cela Job ne pécha point, et il n'attribua rien à Dieu d'indigne de lui.
sf_fremartin@Job:2:1 @ Or il arriva un jour que les enfants de Dieu vinrent pour se présenter devant l'Eternel, et que Satan aussi entra parmi eux pour se présenter devant l'Eternel.
sf_fremartin@Job:2:2 @ Et l'Eternel dit à Satan: D'où viens-tu? Et Satan répondit à l'Eternel, en disant: Je viens de courir sur la terre, et de m'y promener.
sf_fremartin@Job:2:3 @ Et l'Eternel dit à Satan: N'as-tu point considéré mon serviteur Job, qui n'a point d'égal sur la terre; homme sincère et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal? et qui même retient encore son intégrité, quoique tu m'aies incité contre lui pour l'engloutir sans sujet.
sf_fremartin@Job:2:4 @ Et Satan répondit à l'Eternel, en disant: Chacun donnera peau pour peau, et tout ce qu'il a, pour sa vie.
sf_fremartin@Job:2:5 @ Mais étends maintenant ta main, et frappe ses os et sa chair, et tu verras s'il ne te blasphème point en face.
sf_fremartin@Job:2:6 @ Et l'Eternel dit à Satan: Voici il est en ta main; seulement ne touche point à sa vie.
sf_fremartin@Job:2:7 @ Ainsi Satan sortit de devant l'Eternel, et frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante de son pied jusqu'au sommet de la tête.
sf_fremartin@Job:2:8 @ Et Job prit un test pour s'en gratter; et était assis sur les cendres.
sf_fremartin@Job:2:9 @ Et sa femme lui dit: Conserveras-tu encore ton intégrité? Bénis Dieu, et meurs.
sf_fremartin@Job:2:10 @ Et il lui répondit: Tu parles comme une femme insensée. Quoi! nous recevrions de Dieu les biens, et nous n'en recevrions pas les maux? En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.
sf_fremartin@Job:2:11 @ Or trois des intimes amis de Job, Eliphas Témanite, Bildad Suhite, et Tsophar Nahamathite, ayant appris tous les maux qui lui étaient arrivés, vinrent chacun du lieu de leur demeure, après être convenus ensemble d'un jour pour venir se condouloir avec lui, et le consoler.
sf_fremartin@Job:2:12 @ Et levant leurs yeux de loin ils ne le reconnurent point, et élevant leur voix ils pleurèrent; et ils déchirèrent chacun leur manteau, et répandirent de la poudre sur leurs têtes en la jetant vers les cieux.
sf_fremartin@Job:2:13 @ Et ils s'assirent à terre avec lui, pendant sept jours et sept nuits, et nul d'eux ne lui dit rien, parce qu'ils voyaient que sa douleur était fort grande.
sf_fremartin@Job:3:1 @ Après cela, Job ouvrit la bouche, et maudit son jour.
sf_fremartin@Job:3:2 @ Car prenant la parole, il dit:
sf_fremartin@Job:3:3 @ Périsse le jour auquel je naquis, et la nuit en laquelle il fut dit: Un enfant mâle est né!
sf_fremartin@Job:3:4 @ Que ce jour-là ne soit que ténèbres; que Dieu ne le recherche point d'en haut, et qu'il ne soit point éclairé de la lumière!
sf_fremartin@Job:3:5 @ Que les ténèbres et l'ombre de la mort le rendent souillé; que les nuées demeurent sur lui; qu'il soit rendu terrible comme le jour de ceux à qui la vie est amère!
sf_fremartin@Job:3:6 @ Que l'obscurité couvre cette nuit-là, qu'elle ne se réjouisse point d'être parmi les jours de l'année, et qu'elle ne soit point comptée parmi les mois!
sf_fremartin@Job:3:7 @ Voilà, que cette nuit soit solitaire, qu'on ne se réjouisse point en elle!
sf_fremartin@Job:3:8 @ Que ceux qui ont accoutumé de maudire les jours et ceux qui sont prêts à renouveler leur deuil, la maudissent!
sf_fremartin@Job:3:9 @ Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies; qu'elle attende la lumière, mais qu'il n'y en ait point, et qu'elle ne voie point les rayons de l'aube du jour!
sf_fremartin@Job:3:10 @ Parce qu'elle n'a pas fermé le ventre qui m'a porté, et qu'elle n'a point caché le tourment loin de mes yeux.
sf_fremartin@Job:3:11 @ Que ne suis-je mort dès la matrice; que n'ai-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère!
sf_fremartin@Job:3:12 @ Pourquoi les genoux m'ont-ils reçu? pourquoi m'a-t-on présenté les mamelles afin que je les suçasse?
sf_fremartin@Job:3:13 @ Car maintenant je serais couché, je me reposerais, je dormirais; il y aurait eu dès lors du repos pour moi,
sf_fremartin@Job:3:14 @ Avec les Rois et les Gouverneurs de la terre, qui se bâtissent des solitudes;
sf_fremartin@Job:3:15 @ Ou avec les Princes qui ont eu de l'or, et qui ont rempli d'argent leurs maisons.
sf_fremartin@Job:3:16 @ Ou que n'ai-je été comme un avorton caché; comme les petits enfants qui n'ont point vu la lumière!
sf_fremartin@Job:3:17 @ Là les méchants ne tourmentent plus personne, et là demeurent en repos ceux qui ont perdu leur force.
sf_fremartin@Job:3:18 @ Pareillement ceux qui avaient été dans les liens, jouissent là du repos, et n'entendent plus la voix de l'exacteur.
sf_fremartin@Job:3:19 @ Le petit et le grand sont là; et là l'esclave n'est plus sujet à son seigneur.
sf_fremartin@Job:3:20 @ Pourquoi la lumière est-elle donnée au misérable, et la vie à ceux qui ont le coeur dans l'amertume;
sf_fremartin@Job:3:21 @ Qui attendent la mort, et elle ne vient point, et qui la recherchent plus que les trésors;
sf_fremartin@Job:3:22 @ Qui seraient ravis de joie et seraient dans l'allégresse, s'ils avaient trouvé le sépulcre?
sf_fremartin@Job:3:23 @ Pourquoi, dis-je, la lumière est-elle donnée à l'homme à qui le chemin est caché, et que Dieu a enfermé de tous côtés?
sf_fremartin@Job:3:24 @ Car avant que je mange, mon soupir vient, et mes rugissements coulent comme des eaux.
sf_fremartin@Job:3:25 @ Parce que ce que je craignais le plus, m'est arrivé, et ce que j'appréhendais, m'est survenu.
sf_fremartin@Job:3:26 @ Je n'ai point eu de paix, je n'ai point eu de repos, ni de calme, depuis que ce trouble m'est arrivé.
sf_fremartin@Job:4:1 @ Alors Eliphas Témanite prit la parole, et dit:
sf_fremartin@Job:4:2 @ Si nous entreprenons de te parler, te fâcheras-tu? mais qui pourrait s'empêcher de parler?
sf_fremartin@Job:4:3 @ Voilà, tu en as enseigné plusieurs, et tu as renforcé les mains lâches.
sf_fremartin@Job:4:4 @ Tes paroles ont affermi ceux qui chancelaient, et tu as fortifié les genoux qui pliaient.
sf_fremartin@Job:4:5 @ Et maintenant que ceci t'est arrivé, tu t'en fâches! il t'a atteint, et tu en es tout troublé.
sf_fremartin@Job:4:6 @ Ta piété n'a-t-elle pas été ton espérance? et l'intégrité de tes voies n'a-t-elle pas été ton attente?
sf_fremartin@Job:4:7 @ Rappelle, je te prie, dans ton souvenir, où est l'innocent qui ait jamais péri, et où les hommes droits ont-ils jamais été exterminés?
sf_fremartin@Job:4:8 @ Mais j'ai vu que ceux qui labourent l'iniquité, et qui sèment l'outrage, les moissonnent.
sf_fremartin@Job:4:9 @ Ils périssent par le souffle de Dieu, et ils sont consumés par le vent de ses narines.
sf_fremartin@Job:4:10 @ Il étouffe le rugissement du lion, et le cri d'un grand lion, et il arrache les dents des lionceaux.
sf_fremartin@Job:4:11 @ Le lion périt par faute de proie, et les petits du vieux lion sont dissipés.
sf_fremartin@Job:4:12 @ Mais quant à moi, une parole m'a été adressée en secret, et mon oreille en a entendu quelque peu.
sf_fremartin@Job:4:13 @ Pendant les pensées diverses des visions de la nuit, quand un profond sommeil saisit les hommes,
sf_fremartin@Job:4:14 @ Une frayeur et un tremblement me saisirent qui étonnèrent tous mes os.
sf_fremartin@Job:4:15 @ Un esprit passa devant moi, et mes cheveux en furent tout hérissés.
sf_fremartin@Job:4:16 @ Il se tint là, mais je ne connus point son visage; une représentation était devant mes yeux, et j'ouïs une voix basse qui disait:
sf_fremartin@Job:4:17 @ L'homme sera-t-il plus juste que Dieu? l'homme sera-t-il plus pur que celui qui l'a fait?
sf_fremartin@Job:4:18 @ Voici, il ne s'assure point sur ses serviteurs, et il met la lumière dans ses Anges:
sf_fremartin@Job:4:19 @ Combien moins s'assurera-t-il en ceux qui demeurent dans des maisons d'argile; en ceux dont le fondement est dans la poussière, et qui sont consumés à la rencontre d'un vermisseau?
sf_fremartin@Job:4:20 @ Du matin au soir ils sont brisés, et, sans qu'on s'en aperçoive, ils périssent pour toujours.
sf_fremartin@Job:4:21 @ L'excellence qui était en eux, n'a-t-elle pas été emportée? Ils meurent sans être sages.
sf_fremartin@Job:5:1 @ Crie maintenant; y aura-t-il quelqu'un qui te réponde? et vers qui d'entre les saints te tourneras-tu?
sf_fremartin@Job:5:2 @ Certainement la colère tue le fou, et le dépit fait mourir le sot.
sf_fremartin@Job:5:3 @ J'ai vu le fou qui s'enracinait, mais j'ai aussitôt maudit sa demeure.
sf_fremartin@Job:5:4 @ Ses enfants, bien loin de trouver de la sûreté, sont écrasés aux portes, et personne ne les délivre.
sf_fremartin@Job:5:5 @ Sa moisson est dévorée par l'affamé, qui même la ravit d'entre les épines; et le voleur engloutit leurs biens.
sf_fremartin@Job:5:6 @ Or le tourment ne sort pas de la poussière, et le travail ne germe pas de la terre;
sf_fremartin@Job:5:7 @ Quoique l'homme naisse pour être agité, comme les étincelles pour voler en haut.
sf_fremartin@Job:5:8 @ Mais moi, j'aurais recours au Dieu Fort, et j'adresserais mes paroles à Dieu,
sf_fremartin@Job:5:9 @ Qui fait des choses si grandes qu'on ne les peut sonder, et tant de choses merveilleuses, qu'il est impossible de les compter.
sf_fremartin@Job:5:10 @ Qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur les campagnes.
sf_fremartin@Job:5:11 @ Qui élève ceux qui sont bas, et qui fait que ceux qui sont en deuil sont en sûreté dans une haute retraite.
sf_fremartin@Job:5:12 @ Il dissipe les pensées des hommes rusés, de sorte qu'ils ne viennent point à bout de leurs entreprises.
sf_fremartin@Job:5:13 @ Il surprend les sages en leur ruse, et le conseil des méchants est renversé.
sf_fremartin@Job:5:14 @ De jour ils rencontrent les ténèbres, et ils marchent à tâtons en plein midi, comme dans la nuit.
sf_fremartin@Job:5:15 @ Mais il délivre le pauvre de leur épée, de leur bouche, et de la main de l'homme puissant.
sf_fremartin@Job:5:16 @ Ainsi il arrive au pauvre ce qu'il a espéré, mais l'iniquité a la bouche fermée.
sf_fremartin@Job:5:17 @ Voilà, ô que bienheureux est celui que Dieu châtie! ne rejette donc point le châtiment du Tout-puissant.
sf_fremartin@Job:5:18 @ Car c'est lui qui fait la plaie, et qui la bande; il blesse, et ses mains guérissent.
sf_fremartin@Job:5:19 @ Il te délivrera dans six afflictions, et à la septième le mal ne te touchera point.
sf_fremartin@Job:5:20 @ En temps de famine il te garantira de la mort, et en temps de guerre il te préservera de l'épée.
sf_fremartin@Job:5:21 @ Tu seras à couvert du fléau de la langue, et tu n'auras point peur du pillage quand il arrivera;
sf_fremartin@Job:5:22 @ Tu riras durant le pillage et durant la famine, et tu n'auras point peur des bêtes sauvages.
sf_fremartin@Job:5:23 @ Même tu feras accord avec les pierres des champs, tu seras en paix avec les bêtes sauvages.
sf_fremartin@Job:5:24 @ Tu connaîtras que la prospérité sera dans ta tente; tu pourvoiras à ta demeure, et tu n'y seras point trompé.
sf_fremartin@Job:5:25 @ Et tu verras croître ta postérité et tes descendants, comme l'herbe de la terre.
sf_fremartin@Job:5:26 @ Tu entreras au sépulcre en vieillesse, comme un monceau de gerbes s'entasse en sa saison.
sf_fremartin@Job:5:27 @ Voilà, nous avons examiné cela, et il est ainsi; écoute-le, et le sache pour ton bien.
sf_fremartin@Job:6:1 @ Mais Job répondit, et dit:
sf_fremartin@Job:6:2 @ Plût à Dieu que mon indignation fût bien pesée, et qu'on mît ensemble dans une balance ma calamité!
sf_fremartin@Job:6:3 @ Car elle serait plus pesante que le sable de la mer; c'est pourquoi mes paroles sont englouties.
sf_fremartin@Job:6:4 @ Parce que les flèches du Tout-puissant sont au dedans de moi; mon esprit en suce le venin; les frayeurs de Dieu se dressent en bataille contre moi.
sf_fremartin@Job:6:5 @ L'âne sauvage braira-t-il après l'herbe, et le boeuf mugira-t-il après son fourrage?
sf_fremartin@Job:6:6 @ Mangera-t-on sans sel ce qui est fade? trouvera-t-on de la saveur dans le blanc d'un oeuf?
sf_fremartin@Job:6:7 @ Mais pour moi, les choses que je n'aurais pas seulement voulu toucher, sont des saletés qu'il faut que je mange.
sf_fremartin@Job:6:8 @ Plût à Dieu que ce que je demande m'arrivât, et que Dieu me donnât ce que j'attends;
sf_fremartin@Job:6:9 @ Et que Dieu voulût m'écraser, et qu'il voulût lâcher sa main pour m'achever!
sf_fremartin@Job:6:10 @ Mais j'ai encore cette consolation, quoique la douleur me consume, et qu'elle ne m'épargne point, que je n'ai point tû les paroles du Saint.
sf_fremartin@Job:6:11 @ Quelle est ma force, que je puisse soutenir de si grands maux? et quelle en est la fin, que je puisse prolonger ma vie?
sf_fremartin@Job:6:12 @ Ma force est-elle une force de pierre, et ma chair est-elle d'acier?
sf_fremartin@Job:6:13 @ Ne suis-je pas destitué de secours, et tout appui n'est-il pas éloigné de moi?
sf_fremartin@Job:6:14 @ A celui qui se fond sous l'ardeur des maux, est due la compassion de son ami; mais il a abandonné la crainte du Tout-puissant.
sf_fremartin@Job:6:15 @ Mes frères m'ont manqué comme un torrent, comme le cours impétueux des torrents qui passent;
sf_fremartin@Job:6:16 @ Lesquels on ne voit point à cause de la glace, et sur lesquels s'entasse la neige;
sf_fremartin@Job:6:17 @ Lesquels, au temps que la chaleur donne dessus, défaillent; quand ils sentent la chaleur, ils disparaissent de leur lieu;
sf_fremartin@Job:6:18 @ Lesquels serpentant çà et là par les chemins, se réduisent à rien, et se perdent.
sf_fremartin@Job:6:19 @ Les troupes des voyageurs de Téma y pensaient, ceux qui vont en Séba s'y attendaient;
sf_fremartin@Job:6:20 @ Mais ils sont honteux d'y avoir espéré; ils y sont allés, et ils en ont rougi.
sf_fremartin@Job:6:21 @ Certes, vous m'êtes devenus inutiles; vous avez vu ma calamité étonnante, et vous en avez eu horreur.
sf_fremartin@Job:6:22 @ Est-ce que je vous ai dit: Apportez-moi et me faites des présents de votre bien?
sf_fremartin@Job:6:23 @ Et délivrez-moi de la main de l'ennemi, et me rachetez de la main des terribles?
sf_fremartin@Job:6:24 @ Enseignez-moi, et je me tairai; et faites-moi entendre en quoi j'ai erré.
sf_fremartin@Job:6:25 @ Ô combien sont fortes les paroles de vérité! mais votre censure, à quoi tend-elle?
sf_fremartin@Job:6:26 @ Pensez-vous qu'il ne faille avoir que des paroles pour censurer; et que les discours de celui qui est hors d'espérance, ne soient que du vent?
sf_fremartin@Job:6:27 @ Vous vous jetez même sur un orphelin, et vous percez votre intime ami.
sf_fremartin@Job:6:28 @ Mais maintenant je vous prie regardez-moi bien, si je mens en votre présence!
sf_fremartin@Job:6:29 @ Revenez, je vous prie, et qu'il n'y ait point d'injustice en vous; oui, revenez encore; car je ne suis point coupable en cela.
sf_fremartin@Job:6:30 @ Y a-t-il de l'iniquité en ma langue? et mon palais ne sait-il pas discerner mes calamités?
sf_fremartin@Job:7:1 @ N'y a-t-il pas un temps de guerre limité à l'homme sur la terre? et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d'un mercenaire?
sf_fremartin@Job:7:2 @ Comme le serviteur soupire après l'ombre, et comme l'ouvrier attend son salaire;
sf_fremartin@Job:7:3 @ Ainsi il m'a été donné pour mon partage des mois qui ne m'apportent rien; et il m'a été assigné des nuits de travail.
sf_fremartin@Job:7:4 @ Si je suis couché, je dis, quand me lèverai-je? et quand est-ce que la nuit aura achevé sa mesure? et je suis plein d'inquiétudes jusqu'au point du jour.
sf_fremartin@Job:7:5 @ Ma chair est couverte de vers et de monceaux de poussière; ma peau se crevasse, et se dissout.
sf_fremartin@Job:7:6 @ Mes jours ont passé plus légèrement que la navette d'un tisserand, et ils se consument sans espérance.
sf_fremartin@Job:7:7 @ Souviens-toi, ô Eternel! que ma vie n'est qu'un vent, et que mon oeil ne reviendra plus voir le bien.
sf_fremartin@Job:7:8 @ L'oeil de ceux qui me regardent ne me verra plus; tes yeux seront sur moi, et je ne serai plus.
sf_fremartin@Job:7:9 @ Comme la nuée se dissipe et s'en va, ainsi celui qui descend au sépulcre ne remontera plus.
sf_fremartin@Job:7:10 @ Il ne reviendra plus en sa maison, et son lieu ne le reconnaîtra plus.
sf_fremartin@Job:7:11 @ C'est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans l'angoisse de mon esprit, je discourrai dans l'amertume de mon âme.
sf_fremartin@Job:7:12 @ Suis-je une mer, ou une baleine, que tu mettes des gardes autour de moi?
sf_fremartin@Job:7:13 @ Quand je dis: Mon lit me soulagera; le repos diminuera quelque chose de ma plainte;
sf_fremartin@Job:7:14 @ Alors tu m'étonnes par des songes, et tu me troubles par des visions.
sf_fremartin@Job:7:15 @ C'est pourquoi je choisirais d'être étranglé, et de mourir, plutôt que de conserver mes os.
sf_fremartin@Job:7:16 @ Je suis ennuyé de la vie, aussi ne vivrai-je pas toujours. Retire-toi de moi, car mes jours ne sont que vanité.
sf_fremartin@Job:7:17 @ Qu'est-ce que de l'homme mortel que tu le regardes comme quelque chose de grand? et que tu l'affectionnes?
sf_fremartin@Job:7:18 @ Et que tu le visites chaque matin; que tu l'éprouves à tout moment?
sf_fremartin@Job:7:19 @ Jusqu'à quand ne te retireras-tu point de moi? Ne me permettras-tu point d'avaler ma salive?
sf_fremartin@Job:7:20 @ J'ai péché; que te ferai-je, Conservateur des hommes? pourquoi m'as-tu mis pour t'être en butte; et pourquoi suis-je à charge à moi-même?
sf_fremartin@Job:7:21 @ Et pourquoi n'ôtes-tu point mon péché, et ne fais-tu point passer mon iniquité? car bientôt je dormirai dans la poussière; et si tu me cherches le matin, je ne serai plus.
sf_fremartin@Job:8:1 @ Alors Bildad Suhite prit la parole, et dit:
sf_fremartin@Job:8:2 @ Jusqu'à quand parleras-tu ainsi, et les paroles de ta bouche seront-elles comme un vent impétueux?
sf_fremartin@Job:8:3 @ Le Dieu Fort renverserait-il le droit, et le Tout-puissant renverserait-il la justice?
sf_fremartin@Job:8:4 @ Si tes enfants ont péché contre lui, il les a aussi livrés en la main de leur crime.
sf_fremartin@Job:8:5 @ Mais si tu recherches le Dieu Fort de bon matin, et que tu demandes grâce au Tout-puissant;
sf_fremartin@Job:8:6 @ Si tu es pur et droit, certainement il se réveillera pour toi, et fera prospérer la demeure de ta justice.
sf_fremartin@Job:8:7 @ Et ton commencement aura été petit, mais ta dernière condition sera beaucoup accrue.
sf_fremartin@Job:8:8 @ Car, je te prie, enquiers-toi des générations précédentes, et applique-toi à t'informer soigneusement de leurs pères.
sf_fremartin@Job:8:9 @ Car nous ne sommes que du jour d'hier, et nous ne savons rien; parce que nos jours sont sur la terre comme une ombre.
sf_fremartin@Job:8:10 @ Ceux-là ne t'enseigneront-ils pas, ne te parleront-ils pas, et ne tireront-ils pas des discours de leur coeur?
sf_fremartin@Job:8:11 @ Le jonc montera-t-il sans qu'il y ait du limon? l'herbe des marais croîtra-t-elle sans eau?
sf_fremartin@Job:8:12 @ Ne se flétrira-t-elle pas même avant toute herbe, bien qu'elle soit encore en sa verdure, et qu'on ne la cueille point?
sf_fremartin@Job:8:13 @ Il en sera ainsi des voies de tous ceux qui oublient le Dieu Fort; et l'espérance de l'hypocrite périra.
sf_fremartin@Job:8:14 @ Son espérance sera frustrée, et sa confiance sera comme une toile d'araignée.
sf_fremartin@Job:8:15 @ Il s'appuiera sur sa maison, et elle n'aura point de fermeté; il la saisira de la main, et elle ne demeurera point debout.
sf_fremartin@Job:8:16 @ Mais l'homme intègre est plein de vigueur étant exposé au soleil, et ses jets poussent par dessus son jardin.
sf_fremartin@Job:8:17 @ Ses racines s'entrelacent près de la fontaine, et il embrasse le bâtiment de pierre.
sf_fremartin@Job:8:18 @ Fera-t-on qu'il ne soit plus en sa place, et que le lieu où il était le renonce, en lui disant: Je ne t'ai point vu?
sf_fremartin@Job:8:19 @ Voilà, quelle est la joie qu'il a de sa voie, même il en germera d'autres de la poussière.
sf_fremartin@Job:8:20 @ Voilà, le Dieu Fort ne rejette point l'homme intègre; mais il ne soutient point la main des méchants.
sf_fremartin@Job:8:21 @ De sorte qu'il remplira ta bouche de ris, et tes lèvres de chants d'allégresse.
sf_fremartin@Job:8:22 @ Ceux qui te haïssent seront revêtus de honte, et le tabernacle des méchants ne sera plus.
sf_fremartin@Job:9:1 @ Mais Job répondit, et dit:
sf_fremartin@Job:9:2 @ Certainement je sais que cela est ainsi; et comment l'homme mortel se justifierait-il devant le Dieu Fort?
sf_fremartin@Job:9:3 @ Si Dieu veut plaider avec lui, de mille articles il ne saurait lui répondre sur un seul.
sf_fremartin@Job:9:4 @ Dieu est sage de coeur, et puissant en force. Qui est-ce qui s'est opposé à lui, et s'en est bien trouvé?
sf_fremartin@Job:9:5 @ Il transporte les montagnes, et quand il les renverse en sa fureur, elles n'en connaissent rien.
sf_fremartin@Job:9:6 @ Il remue la terre de sa place, et ses piliers sont ébranlés.
sf_fremartin@Job:9:7 @ Il parle au soleil, et le soleil ne se lève point; et c'est lui qui tient les étoiles sous son cachet.
sf_fremartin@Job:9:8 @ C'est lui seul qui étend les cieux; qui marche sur les hauteurs de la mer;
sf_fremartin@Job:9:9 @ Qui a fait le chariot, et l'Orion, et la Poussinière, et les signes qui sont au fond du Midi;
sf_fremartin@Job:9:10 @ Qui fait des choses si grandes qu'on ne les peut sonder; et tant de choses merveilleuses, qu'on ne les peut compter.
sf_fremartin@Job:9:11 @ Voici, il passera près de moi, et je ne le verrai point; et il repassera, et je ne l'apercevrai point.
sf_fremartin@Job:9:12 @ Voilà, s'il ravit, qui le lui fera rendre? et qui est-ce qui lui dira: Que fais-tu?
sf_fremartin@Job:9:13 @ Dieu ne retire point sa colère, et les hommes superbes qui viennent au secours, sont abattus sous lui.
sf_fremartin@Job:9:14 @ Combien moins lui répondrais-je, moi et arrangerais-je mes paroles contre lui?
sf_fremartin@Job:9:15 @ Moi, je ne lui répondrai point, quand même je serais juste, mais je demanderai grâce à mon juge.
sf_fremartin@Job:9:16 @ Si je l'invoque, et qu'il me réponde, encore ne croirai-je point qu'il ait écouté ma voix.
sf_fremartin@Job:9:17 @ Car il m'a écrasé du milieu d'un tourbillon, et il a ajouté plaie sur plaie, sans que je l'aie mérité.
sf_fremartin@Job:9:18 @ Il ne me permet point de reprendre haleine, mais il me remplit d'amertumes.
sf_fremartin@Job:9:19 @ S'il est question de savoir qui est le plus fort; voilà, il est fort; et s'il est question d'aller en justice, qui est-ce qui m'y fera comparaître?
sf_fremartin@Job:9:20 @ Si je me justifie, ma propre bouche me condamnera; si je me fais parfait, il me convaincra d'être coupable.
sf_fremartin@Job:9:21 @ Quand je serais parfait, je ne me soucierais pas de vivre, je dédaignerais la vie.
sf_fremartin@Job:9:22 @ Tout revient à un; c'est pourquoi j'ai dit qu'il consume l'homme juste et le méchant.
sf_fremartin@Job:9:23 @ Au moins si le fléau dont il frappe faisait mourir tout aussitôt; mais il se rit de l'épreuve des innocents.
sf_fremartin@Job:9:24 @ C'est par lui que la terre est livrée entre les mains du méchant; c'est lui qui couvre la face des juges de la terre; et si ce n'est pas lui, qui est-ce donc?
sf_fremartin@Job:9:25 @ Or mes jours ont été plus vite qu'un courrier; ils s'en sont fuis, et n'ont point vu de bien.
sf_fremartin@Job:9:26 @ Ils ont passé comme des barques de poste; comme un aigle qui vole après la proie.
sf_fremartin@Job:9:27 @ Si je dis: J'oublierai ma plainte, je renoncerai à ma colère, je me fortifierai;
sf_fremartin@Job:9:28 @ Je suis épouvanté de tous mes tourments. Je sais que tu ne me jugeras point innocent.
sf_fremartin@Job:9:29 @ Je serai trouvé méchant; pourquoi travaillerais-je en vain?
sf_fremartin@Job:9:30 @ Si je me lave dans de l'eau de neige, et que je nettoie mes mains dans la pureté,
sf_fremartin@Job:9:31 @ Alors tu me plongeras dans un fossé, et mes vêtements m'auront en horreur.
sf_fremartin@Job:9:32 @ Car il n'est pas comme moi un homme, pour que je lui réponde, et que nous allions ensemble en jugement.
sf_fremartin@Job:9:33 @ Mais il n'y a personne qui prît connaissance de la cause qui serait entre nous, et qui mît la main sur nous deux.
sf_fremartin@Job:9:34 @ Qu'il ôte donc sa verge de dessus moi, et que la frayeur que j'ai de lui ne me trouble plus.
sf_fremartin@Job:9:35 @ Je parlerai, et je ne le craindrai point; mais dans l'état où je suis je ne suis point à moi-même.
sf_fremartin@Job:10:1 @ Mon âme est ennuyée de ma vie; je m'abandonnerai à ma plainte, je parlerai dans l'amertume de mon âme.
sf_fremartin@Job:10:2 @ Je dirai à Dieu: Ne me condamne point; montre-moi pourquoi tu plaides contre moi?
sf_fremartin@Job:10:3 @ Te plais-tu à m'opprimer, et à dédaigner l'ouvrage de tes mains, et à bénir les desseins des méchants?
sf_fremartin@Job:10:4 @ As-tu des yeux de chair? vois-tu comme voit un homme mortel?
sf_fremartin@Job:10:5 @ Tes jours sont-ils comme les jours de l'homme mortel? tes années sont-elles comme les jours de l'homme?
sf_fremartin@Job:10:6 @ Que tu recherches mon iniquité, et que tu t'informes de mon péché!
sf_fremartin@Job:10:7 @ Tu sais que je n'ai point commis de crime, et qu'il n'y a personne qui me délivre de ta main.
sf_fremartin@Job:10:8 @ Tes mains m'ont formé, et elles ont rangé toutes les parties de mon corps; et tu me détruirais!
sf_fremartin@Job:10:9 @ Souviens-toi, je te prie, que tu m'as formé comme de la boue, et que tu me feras retourner en poudre.
sf_fremartin@Job:10:10 @ Ne m'as-tu pas coulé comme du lait? et ne m'as-tu pas fait cailler comme un fromage?
sf_fremartin@Job:10:11 @ Tu m'as revêtu de peau et de chair, et tu m'as composé d'os et de nerfs.
sf_fremartin@Job:10:12 @ Tu m'as donné la vie, et tu as usé de miséricorde envers moi, et par tes soins continuels tu as gardé mon esprit.
sf_fremartin@Job:10:13 @ Et cependant tu gardais ces choses en ton coeur; mais je connais que cela était par-devers toi.
sf_fremartin@Job:10:14 @ Si j'ai péché, tu m'as aussi remarqué; et tu ne m'as point tenu quitte de mon iniquité.
sf_fremartin@Job:10:15 @ Si j'ai fait méchamment, malheur à moi! si j'ai été juste, je n'en lève pas la tête plus haut. Je suis rempli d'ignominie; mais regarde mon affliction.
sf_fremartin@Job:10:16 @ Elle va en augmentant; tu chasses après moi, comme un grand lion, et tu y reviens; tu te montres merveilleux contre moi.
sf_fremartin@Job:10:17 @ Tu renouvelles tes témoins contre moi, et ton indignation augmente contre moi. De nouvelles troupes toutes fraîches viennent contre moi.
sf_fremartin@Job:10:18 @ Et pourquoi m'as-tu tiré de la matrice? que n'y suis-je expiré, afin qu'aucun oeil ne m'eût vu!
sf_fremartin@Job:10:19 @ Et que j'eusse été comme n'ayant jamais été, et que j'eusse été porté du ventre de ma mère au sépulcre!
sf_fremartin@Job:10:20 @ Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre? Cesse donc et te retire de moi, et permets que je me renforce un peu.
sf_fremartin@Job:10:21 @ Avant que j'aille au lieu d'où je ne reviendrai plus; en la terre de ténèbres, et de l'ombre de la mort;
sf_fremartin@Job:10:22 @ Terre d'une grande obscurité, comme étant les ténèbres de l'ombre de la mort, où il n'y a aucun ordre, et où rien ne luit que des ténèbres.
sf_fremartin@Job:11:1 @ Alors Tsophar Nahamathite prit la parole, et dit:
sf_fremartin@Job:11:2 @ Ne répondra-t-on point à tant de discours, et ne faudra-t-il qu'être un grand parleur, pour être justifié?
sf_fremartin@Job:11:3 @ Tes menteries feront-elles taire les gens? et quand tu te seras moqué, n'y aura-t-il personne qui te fasse honte?
sf_fremartin@Job:11:4 @ Car tu as dit: Ma doctrine est pure, et je suis net devant tes yeux.
sf_fremartin@Job:11:5 @ Mais certainement, il serait à souhaiter que Dieu parlât, et qu'il ouvrît ses lèvres pour disputer avec toi.
sf_fremartin@Job:11:6 @ Car il te déclarerait les secrets de la sagesse, savoir, qu'il devrait redoubler la conduite qu'il tient envers toi; sache donc que Dieu exige de toi beaucoup moins que ton iniquité ne mérite.
sf_fremartin@Job:11:7 @ Trouveras-tu le fond en Dieu en le sondant? Connaîtras-tu parfaitement le Tout-puissant?
sf_fremartin@Job:11:8 @ Ce sont les hauteurs des cieux, qu'y feras-tu? C'est une chose plus profonde que les abîmes, qu'y connaîtras-tu?
sf_fremartin@Job:11:9 @ Son étendue est plus longue que la terre, et plus large que la mer.
sf_fremartin@Job:11:10 @ S'il remue, et qu'il resserre, ou qu'il rassemble, qui l'en détournera?
sf_fremartin@Job:11:11 @ Car il connaît les hommes perfides, et ayant vu l'oppression, n'y prendra-t-il pas garde?
sf_fremartin@Job:11:12 @ Mais l'homme vide de sens devient intelligent, quoique l'homme naisse comme un ânon sauvage.
sf_fremartin@Job:11:13 @ Si tu disposes ton coeur, et que tu étendes tes mains vers lui;
sf_fremartin@Job:11:14 @ Si tu éloignes de toi l'iniquité qui est en ta main, et si tu ne permets point que la méchanceté habite dans tes tentes;
sf_fremartin@Job:11:15 @ Alors certainement tu pourras élever ton visage, comme étant sans tache; tu seras ferme, et tu ne craindras rien.